À Marsatac on a la chance de croiser et d’interviewer plein de groupes cool. C’est au tour de Skip The Use :
Là c’est Marsatac, est-ce une date qui compte dans le circuit ?
STU : C’est un festival donc la réputation précède, c’est LE festival de Marseille historique. Nous on est super content de faire parti de la programmation, c’est une date super importante pour nous à ce niveau là c’est un vrai festival rock’n’roll dans l’âme et pour un groupe comme Skip The Use c’est forcément une grosse date.
Marsatac, un festival de fusion puisqu’il y a du hip-hop, de l’électro… Un petit peu comme Skip The Use finalement.
STU : Sans le hip-hop (rires) Non mais c’est vraiment éclectique aux niveaux des styles musicaux et nous on vient avec tout en même temps donc c’est plutôt marrant. Puis c’est une super organisation, une super équipe, des endroits qui sont vraiment mortels. On a été voir notre scène ça respire bien la bonne teuf à l’intérieur de la salle à priori tout est ok pour que ce soit une pure soirée.
Comment êtes-vous passez de Carving à Skip the use ?
STU : Déjà à chaque fois qu’il y en a qui arrivait dans le groupe il y en a un qui partait au final j’était tout seul je me suis dis : ‘Bon, peut être qu’on va faire un autre groupe ‘ qui ressemble plus à ce qu’on est aujourd’hui et aux personnes qui le compose. Et puis voilà ça s’est fait en une après midi de la façon la plus naturelle possible à un moment donné y’en a un qui a l’idée de faire quelque chose puis tout le monde a la même idée, je fais un raccourci mais ça c’est passé comme ça.
On avait aussi envie de changer, on préfère voir les gens danser plutôt que les gens qui pogotaient à l’époque des concerts punk de Carving.
Donc à la base vous étiez tous potes…
STU : Non en fait y’a une mafia qui nous force à être amis sinon elle nous coupe les bras !
C’est bien t’as trouvé bras moi j’allais dire couilles, mais bon moi j’ai pas d’amis !
Les journalistes disent de votre dernier EP « Sound From The Shadow » qu’il serait un tournant pour votre avenir musical.
STU : Je sais pas, nous on est vraiment partis de notre premier album pour composer le reste donc pour nous c’est vraiment une continuité par rapport à ce qu’on faisait même si l’EP est plutôt rock’n’roll, un peu moins électro.
C’est l’EP qu’on a voulu comme ça, l’album qui arrive en janvier y’a des titres électro comme on faisait avant. Là on a voulu revenir avec un cinq titres rock.
Pouvez vous nous résumer votre parcours musical ? D’où vous êtes partis jusqu’à aujourd’hui.
STU : On est parti de Lille (rires)! Je peux pas te détailler tout ça car ça serait vraiment complexe. Ça fait quinze ans qu’on fait de la zik dans différents projets, qu’ils soient punk, métal, hip hop, jazz, ce que tu veux et on s’est retrouvé au sein d’un groupe de punk qu’on a fait pendant quelques années et on a décidé de faire un nouveau groupe et de repartir a zéro dans quelques chose. On a fait Skip The Use il y a trois ans, après on a l’histoire de n’ importe quel gamin qui a envie de faire de la zik et qui fait un groupe avec ses potes.
Avez quels artistes aimeriez-vous collaborer (featuring, scène…) ?
STU : On avait pensé à Bernard Minet (rires).
Non plus sérieusement on parlait de crossover entre le rock et l’électro ça pourrait peut-être nous intéresser de travailler avec des producteurs électro, qu’on fasse nos projets 100% rock’n’roll et qu’un producteur vienne y ajouter une touche électro ça nous ferait triper des mecs comme les Birdy Nam Nam, Justice…
Et comme quelqu’un de présent à l’affiche ce soir ?
STU : Y’a pleins de gens : Yuksek, Xzibit, Stupeflip, The Subs, Brodinski…
Si tu veux on est pas fermé, faut pas qu’il y ait une basse, une batterie et une guitare pour qu’on trouve un lien avec nous. Y’a des mecs qui font de l’électro, qui ont une façon de construire leur morceau qui est hyper intéressante et qui mène à tout. N’importe quel mec cool de cette affiche peut potentiellement être quelqu’un avec qui travailler.